Lephysicien assure que la question de l'existence des fantĂŽmes n'est pas de celles qui posent problĂšme au modĂšle. Les expĂ©riences menĂ©es au LaFoi je suis dĂ©solĂ©e, ça ne se commande pas, ça ne s’apprend pas, on l’a ou pas.. Et je pense que si Dieu existait il ne nous en voudrait pas de ne pas croire. RĂ©pondre. ham says: 21 octobre 2018 at 7h55 . oui malheur a celui qui ne croyait pas. RĂ©pondre . Zimmerman philippe says: 18 avril 2017 at 12h52 . La transmigration de l’ñme est connue et admise par toutes les ExpĂ©riencede mort imminente : "Je suis revenue de l'au-delĂ ". Deux fois en trente ans, son cƓur a cessĂ© de battre. De ces "expĂ©riences de mort imminente", Laurence a rapportĂ© beaucoup de UnevidĂ©o sur la mort, les expĂ©riences de mort imminente, des sorties du corps, l’hypnose, la mĂ©diumnitĂ©, une enquĂȘte dĂ©taillĂ©e et commentĂ©e par des scientifiques, des mĂ©decins,. Etsi le temps n'existait pas ? Le blob, l’extra-mĂ©dia. Suivre . il y a 10 ans. de Carlo Rovelli - Dunod, 2012. Source inĂ©puisable d'Ă©merveillement mais aussi de doute, voici une rĂ©flexion salutaire autour des enjeux de la physique actuelle et du rĂŽle de la science dans la sociĂ©tĂ©. RĂ©alisation : Arno Caravel Production : Universcience 2012. Signaler. VidĂ©os Ă  Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. Y-a-t-il une vie aprĂšs la mort ? C’est la question essentielle qu’explore ValĂ©rie Seguin dans ce documentaire aux frontiĂšres de notre perception de la rĂ©alitĂ© expĂ©rience de mort imminente, vision des dĂ©funts, sortie de corps
 OĂč en est la science ? Ci-dessous, les liens pour visionner cette enquĂȘte qui nous ouvre les portes de l’au-delĂ . Produits disponibles sur â€č â€ș Le dĂ©ni de la mortPatrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Le dĂ©ni de la mort est une notion introduite par Louis-Vincent Thomas. Il m’a semblĂ© important de prĂ©ciser ce qu’elle signifie dans la mesure oĂč elle me semble mal comprise, et surtout que, depuis cette mauvaise comprĂ©hension, elle vient servir Ă  l’occultation des travaux de Thomas, Ă  sa rĂ©duction et Ă  son oubli. On essaiera ici de rester calme. Mais il faut tout de mĂȘme souligner que ce processus de mise en disparition d’un auteur majeur au prĂ©texte d’une expression incomprise et de la pseudo explication d’un processus historique qui justifierait de la nĂ©cessitĂ© de son dĂ©passement est proprement scandaleux. Je ne ferai pas ici la liste des personnes qui croient pouvoir citer Thomas avec cette seule expression », et pouvoir, dans le mĂȘme temps, puisque la thĂšse du dĂ©ni de la mort serait obsolĂšte, justifier sa mise en disparition. Une notion s’élabore. Elle ne tient pas d’une astuce verbale. Elle a vocation d’analyse. Elle n’est pas qu’un mot qu’on voudrait imposer avec la prĂ©tention de saisir tout momentanĂ©ment une Ă©poque, ou plus prĂ©tentieusement le tout d'une sociĂ©tĂ©. Elle a pourtant intention de comprendre une logique et d’analyser des tendances fortes, de rendre compte de structures. Elle n’est pas rĂ©ductible donc au sentiment d’un auteur qui croirait pourvoir interprĂ©ter des phĂ©nomĂšnes et les lier Ă  sa guise pour en produire une apparence qui devrait convaincre. Elle est une mise au travail d’une idĂ©e qui n’est pas qu’une opinion. L’opinion peut croire qu’elle a raison et qu’elle aura raison des faits » qu’elle aurait enregistrĂ©s. L’idĂ©e peut en sa formulation sembler pĂ©remptoire, mais elle n’est pas autoritĂ© qui se dĂ©guise en science, Ă©vidence qui se donne comme enquĂȘte, bon sens qui se reconstruit en audace ou critique. L’idĂ©e appelle Ă  sa propre discussion, interroge le pĂ©rimĂštre de sa validitĂ©, s’inquiĂšte de sa genĂšse mĂȘme, doute radicalement de sa fondation. Elle porte sur le rĂ©el d’une sociĂ©tĂ©, et ne s’arrange pas des commoditĂ©s de conversation sur des rĂ©alitĂ©s. Chez Louis-Vincent Thomas, le dĂ©ni de la mort est non pas affirmĂ© comme une vĂ©ritĂ©, mais il constitue un point de vue perceptif permettant l’agencement d’une discussion. Limiter toute l’Ɠuvre de Thomas Ă  une expression, c’est oublier que ses travaux se poursuivent jusque dans les annĂ©es 1990. Et que dans La Mort en question, par exemple, Thomas parle de mort retrouvĂ©e ». Mais cela sans pour autant cesser d’interroger un escamotage qui se poursuit. Le dĂ©ni dans le rĂ©el ConsĂ©quence et finalement cause Ă  la fois d’une mort interdite » comme le disait Philippe AriĂšs, la diminution des solidaritĂ©s devant la mort, autour du mourant et autour du dĂ©funt, met Ă  mal l’élaboration de la souffrance et l’expression nĂ©cessaire du deuil. Louis-Vincent Thomas opposait des sociĂ©tĂ©s Ă  accumulation des hommes » les sociĂ©tĂ©s nĂ©gro-africaines aux sociĂ©tĂ©s occidentales Ă  accumulation des biens ». La montĂ©e de l’individualisme associĂ© Ă  la compĂ©tition et Ă  la recherche du profit, la domination des valeurs de consommation et de production, et l’hĂ©gĂ©monie d’une Science et d’une Technique donnant l’espoir fou d’une mort vaincue ou qui pourrait se ravaler au rang de la maladie, Ă©taient selon lui les sources d’un dĂ©ni de la mort. Faire comme si la mort n’existait pas ou surtout comme si elle n’avait aucune importance, caractĂ©rise une sociĂ©tĂ© Ă  la fois en panne de sens et de solidaritĂ©. Bien plus que la peur ou que l’angoisse de mort qui sont universelles et que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles mettent en scĂšne en Ă©laborant un rapport collectif Ă  la mort et aux dĂ©funts, c’est ce dĂ©ni dans le rĂ©el qui marque la modernitĂ©. Il ne s’agit plus d’un dĂ©ni symbolique comme dans les sociĂ©tĂ©s traditionnelles. En s’affrontant Ă  la finitude, ces sociĂ©tĂ©s agencent une transcendance elles mettent la mort Ă  distance, et construisent dans cette distanciation nĂ©cessaire toute l’humanitĂ© d’un rapport Ă  l’impensable qui fonde la communautĂ©. Chez nous cette distanciation fait dĂ©faut, et ne restent plus que les possibilitĂ©s d’une esquive ou d’une intĂ©gration mortifĂšre de la mort dans la vie leur disjonction absurde ou leur dangereuse confusion. En faisant l’économie d’une socialisation de la mort, du mourir et de l’espace des dĂ©funts, c’est la socialisation de l’existence elle-mĂȘme que l’on diminue. TechnicitĂ© et professionnalisation de l’approche du malade ou du mort, diminuent l’efficacitĂ© des rĂ©seaux de sociabilitĂ©. Au plan du sens, c’est l’élaboration des rapports sociaux qui se trouve aussi bien menacĂ©e. Tandis que l’imaginaire se rĂ©fugie dans le scĂ©nario d’une Toute-puissance narcissique, la construction symbolique semble enrayĂ©e du fait mĂȘme de la disjonction entre vie et mort. Disjonction qui n’a pas seulement comme effet de cacher la mort comme on le dit, mais de produire la confusion de la vie et de la mort, de la souffrance et de la jouissance, du risque de mourir et de la sensation » de vivre. La mort qui n’est plus situĂ©e en une place, envahit vite toute l’existence. Jean Baudrillard l’a bien dit Notre mort Ă  nous, c’est quelqu’un qui fout le camp ». A partir d’une situation aussi faible, que peut-on faire si ce n’est tenter de gĂ©rer des croyances incroyables avec des pratiques forcĂ©ment mal adĂ©quates? J’oserai dire ceci nous avons rĂ©ussi Ă  tout produire de ce qui nous a logiquement, et Ă  prĂ©sent logistiquement, sĂ©parĂ©s d’une mise en rapport avec les dĂ©funts. Nous avons inventĂ© la mort comme Ă©vĂ©nement Ă  gĂ©rer individuellement, le souci de la tombe Ă  choisir de façon personnelle, la cĂ©rĂ©monie Ă  orchestrer entre soi, tout cela en dehors de l’impĂ©ratif culturel d’une sĂ©paration d’avec les morts et du remaniement symbolique qu’oblige cette sĂ©paration. L’enjeu de fond c’est l’institution culturelle devant la limite de la mort. Jacques Derrida parle d’une frontiĂšre il insiste avec ce mot, alors qu’il s’agit dĂ©finitivement d’une limite. La mort n’a jamais Ă©tĂ© une frontiĂšre » pour d’autres cultures, et elle ne peut jamais l’ĂȘtre pour aucune culture fondamentale, donc pour nous aussi. L’évĂ©nement de la mort ne se traite pas comme une malheureuse disparition, mais bien comme un traumatisme qui touche Ă  la fois la personne et la sociĂ©tĂ© et, aussi bien, les survivants et le mort. Ainsi peut-on comprendre ce qu’écrit Henri Michaux sous forme de fiction » dans Au Pays de la Magie Il est des morts embarrassĂ©s, malades. Il en est qui deviennent fous. Ici entrent en scĂšne les Psychiatres pour morts. Leur tĂąche est d’orienter les malheureux, de les guĂ©rir des troubles que la mort leur apporta. » Et Michaux ajoute Cette profession demande beaucoup de dĂ©licatesse.» De mĂȘme faut-il beaucoup de dĂ©licatesse culturelle pour que le vivant se sĂ©pare du mort, et qu’il entre dans la possibilitĂ© de remanier un rapport modifiĂ©. Remaniement qui ne le concerne pas lui seulement en son for intĂ©rieur. Mais qui touche Ă  la place qu’il a Ă  occuper autrement lui-mĂȘme, dans sa relation aux autres gĂ©nĂ©rations. On se situe ici Ă  la croisĂ©e de la personne et de la culture, au croisement du psychique et du social, et l’on pourrait dire au lieu mĂȘme de ce qui fait culture » pour le sujet. La ritualitĂ© funĂ©raire, quelles que soient ses formes de mises en scĂšne, constitue fondamentalement une dĂ©fense culturelle » au sens oĂč Georges Devereux employait cette expression. Ce travail culturel que constitue le deuil — Ă  la fois Ă©preuve et soutien, affliction et intelligence » de vie — est d’autant plus complexe et comprend d’autant plus d’enjeux sociaux en sociĂ©tĂ© nĂ©gro-africaine que la personne qui meurt est bien une personne et non pas seulement un individu ». Une personne plurielle, qui comprend toujours de l’autre visible et invisible en elle-mĂȘme. Plusieurs reprĂ©sentations du corps, plusieurs Ăąmes, plusieurs esprits, et plusieurs rapports aux morts et aux ancĂȘtres... Le nom, le souffle, le double construisent aussi une personnalitĂ© complexe et cohĂ©rente qui prend sens dans les rĂ©seaux de participations, de correspondances et d’oppositions oĂč elle est situĂ©e. Toutefois, nous autres modernes, sommes-nous si sĂ»rs de notre stricte individualitĂ©? La mort comme horizon La conception que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles ont de la mort, n’a rien de la sinistre fin ou de la dĂ©risoire finition » dont il faudrait aujourd’hui avoir individuellement maĂźtrise, cela dans la droite ligne d’un dĂ©ni de la mort nullement dĂ©passĂ©; ni rien non plus de la grandiloquence de la grande question » philosophique, que, bien entendu, seule la » philosophie saurait justement aborder. On peut se demander avec quel aveuglement Jacques Derrida qui pouvait oser dire Ă  Cerisy qu’AriĂšs et Thomas Ă©taient des crĂ©tins », peut Ă©crire que Thomas veut rĂ©soudre le problĂšme de la mort, ni plus ni moins », et parler au sujet d’une anthropologie de niaiseries de prĂ©dication comparatiste ». On peut aussi s’interroger sur le sens qu’il faudrait donner au reproche que fait Derrida Ă  AriĂšs et Thomas de ne s’ĂȘtre pas demandĂ© ce que la mort est », et sur le sens de son contenu. Non seulement il est douteux que des chercheurs qui auront si longuement travaillĂ© sur cette question ne se soient pas — parce qu’ils Ă©taient historien ou anthropologue, c’est Ă  dire sans capacitĂ© de penser finalement?! — posĂ© la moindre question Ă  son propos. C’est Ă  dire aussi bien sur le sens du travail qu’ils accomplissaient. La partition que fait Derrida entre philosophie et sciences humaines est Ă©videmment navrante, par sa prĂ©tention et l’obscurantisme positiviste reconduit qui s’y profilent. Mais le contenu du reproche — ne pas s’ĂȘtre posĂ© la question Qu’est ce que la mort? » —, relĂšve bien d’une position et non pas du tout d’une profondeur ou d’une vĂ©ritĂ© depuis laquelle pourrait se juger des travaux dont il faudrait d’emblĂ©e dĂ©cider de l’infĂ©rioritĂ©. Il s’agit en fait d’attitude Ă©thique, comme le dit bien Jean-Marie Brohm ou on indexe la vie sur la mort, ou la mort sur la vie et la survie; [...]; l’inachĂšvement sur l’achĂšvement ultime le rien, ou l’achĂšvement provisoire sur l’inachĂšvement Ă©ternel le quelque chose toujours-Ă -advenir qui dĂ©borde la mort.» L’anthropologie de la mort de Thomas est profondĂ©ment vitaliste. Et les sociĂ©tĂ©s africaines dont il parle aussi bien. Tel n’est pas le cas de nombre de discours sur la mort qui prolifĂšrent aujourd’hui et qui nous enjoignant pour notre bien d’accepter la mort, nous engage vers des voies sinistres. Tel n’est pas le caractĂšre Ă©mergeant de nombre d’études qui croient braver le tabou social ». Tel n’est pas le cas, dirais-je encore, d’une thanatologie officialisĂ©e et mĂ©diatisĂ©e qui veut s’approprier les travaux de Louis-Vincent Thomas en un bref rappel Ă©logieux, pour mieux s’en dĂ©barrasser. PrĂ©cisons si Thomas peut Ă©crire, sans aucune naĂŻvetĂ© nostalgique que les sociĂ©tĂ©s dites traditionnelles trouvent une rĂ©solution des problĂšmes de la mort », c’est Ă©videmment comparativement qu’il faut le comprendre. Et donc ce qu’il s’agit de comprendre c’est une vision de l’existence et de la vie oĂč la mort n’est pas ce qu’elle devient dans un monde occidental c’est Ă  dire la frontiĂšre Ă  passer chacun l’un aprĂšs l’autre. La rĂ©solution en question ne signifie nullement que Thomas croit que ça va s’arranger », comme le pense Derrida. Il s’agit d’attaquer la logique socio-politique du dĂ©ni de la mort non pas une sentimentalitĂ© comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, mais un dispositif structurel auquel Derrida ne semble pas avoir compris grand chose il croit qu’il s’agit d’une affirmation imprudente ». Or nous ne sommes nullement sortis du refus de la limite que signifie ce dĂ©ni, et la fragilisation du rapport aux dĂ©funts ne saurait beaucoup nous y aider. En parlant d’une anthropologie vitaliste, j’ai bien sĂ»r conscience de paraĂźtre naĂŻf. Moi aussi, je croirais peut-ĂȘtre que ça va s’arranger... Moi aussi, comme celui Ă  qui je dois ma formation et que chercherais ici Ă  dĂ©fendre avec un zĂšle peut-ĂȘtre ambigu, je serais candide. Car que valent les rites des primitifs », que pĂšsent conceptuellement ces cultures en face du Dasein et son ĂȘtre pour la fin »? Eh bien ils valent exactement de leçons pour nous protĂ©ger de notre folie. La question principale n’est pas de savoir ce qu’est la mort, mais ce que nous faisons des morts, et aussi bien ce qu’ils font de nous. C’est au travers de la ritualisation du rapport aux dĂ©funts, que la mort fait sens, ou ne fait pas sens. Les spiritualismes d’illuminĂ©s qui se rencontrent aujourd’hui tĂ©moignent bien de la faillite qui menace la construction de l’espace des morts. On voudrait encore voir ceux qui ne sont plus, communiquer avec eux. Il ne s’agit pas seulement de deuils pathologiques, mais de l’affaiblissement de dĂ©fenses culturelles ». Au lieu d’articuler symboliquement le monde des morts avec notre monde, nous serions rendus Ă  l’obligation, faute d’autres moyens, d’aller vers eux pour qu’ils nous aident Ă  demeurer ici. Sous couleur d’une acceptation de la mort et d’une peur du trĂ©pas qui serait enfin maĂźtrisĂ©e » toujours la mĂȘme chanson, c’est un engagement sinistre vers la fin de l’existence qui se produit. On veut mordre sur le territoire de la mort, mais c’est la mort qui envahit l’existence, faute de rĂ©gulations signifiantes qui distancient les dĂ©funts et les laissent ĂȘtre Ă  leur place. Ou je dirais que l’on harcĂšle les morts faute de savoir en quelle place se tenir soi-mĂȘme. On parle beaucoup de LumiĂšre » pour dire le savoir qu’on aurait, ou qu’on devrait avoir, sur les choses Ă©nigmatiques, sur l’invisible qu’il faudrait Ă©clairer, sur l’opaque qu’il faudrait rendre transparent. Mais est-ce, pour un sociologue, user mal des connaissances des philosophes que de rappeler ce qu’écrit Jean-Luc Marion sur un trop de lumiĂšre EcrasĂ©e de lumiĂšre, la chose s’obscurcit d’autant. Non qu’elle disparaisse Ă  la vue — mais parce que aucun monde ne l’accueille, et parce qu’elle n’en mĂ©nage aucun.» Devant cette manipulation d’un entre-deux mondes qui refuserait de se savoir en tant que tel, devant la volontĂ© de produire, de rĂ©aliser concrĂštement un seul et mĂȘme monde oĂč vivants et morts seraient co-prĂ©sents, comment ne pas rappeler cette mise en garde Rien ne menace tant l’homme que de ne pas savoir en quel retrait il lui revient de demeurer ». VoilĂ  ce que peut signifier le vitalisme au sens oĂč je l’entends. Non pas une positivisation sotte de la vie », mais une prudence qui ne serait pas animĂ©e du seul souci de la sĂ©curitĂ©. Une prudence qui, bien au contraire, fait accueillir l’autre, l’autre dĂ©funt, et l’altĂ©ritĂ© que dessine le visage de tout homme. Le lien qui s’y oblige. Il existe une sociologie simple qui veut Ă©tudier les tendances qu’elle constate. Une tendance » existe en vĂ©ritĂ© depuis longtemps nous portant Ă  accepter la mort, et Ă  en prĂ©voir l’amĂ©nagement. C’est Ă  notre propre cercueil qu’il faut songer. C’est aussi de notre maniĂšre de mourir qu’il faut se prĂ©occuper. La tendance que la sociologie de l’individu » constate, existe depuis plusieurs dĂ©cennies. Dans les annĂ©es 1970, Jean Baudrillard parlait des motels suicide ». L’idĂ©e pouvait sembler incongrue et l’on pouvait se demander si l’essayiste » n’avait pas inventer de toutes piĂšces leur existence. L’idĂ©e pourrait aujourd’hui sembler normale et l’on peut se demander s’il ne faudrait pas programmer la date de son propre dĂ©cĂšs en l’inscrivant dans son agenda. Baudrillard expliquait que le systĂšme » n’a plus au fond besoin de nous. TĂ©moins, ces tĂ©lĂ©viseurs qui restent toujours allumĂ©s dans des chambres d’hĂŽtel pourtant sans clientĂšle. Bien loin donner sa place Ă  un individu acteur », le systĂšme » nous enjoint de demander notre propre disparition. Et cela comme s’il accĂ©dait Ă  notre demande, comme s’il rĂ©pondait Ă  notre aspiration ». De fait, il y a un aspirateur. Patrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Date de crĂ©ation2013-08-09 Date de modification2013-10-25 La gueule de l'emploiLes Stars du rire s'amusentOn n'demande qu'a en rirePar Jupiter MĂȘme si la communautĂ© scientifique commence rĂ©ellement Ă  s’intĂ©resser au sujet de façon sĂ©rieuse, les ExpĂ©riences de Mort Imminente EMI restent encore du domaine du mystĂšre et de la superstition. Mais face au nombre de tĂ©moignages toujours plus nombreux, on peut se demander quelles preuves nous devrions encore attendre pour en oublier notre scepticisme
Aujourd’hui, 1h11 vous propose de dĂ©couvrir le trĂšs bon documentaire Et si la mort n’existait pas, film prĂ©sentant des Ă©tudes scientifiques et diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort Emi, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts et visions des mourants. En rĂ©unissant un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujet, plusieurs neurologues et avoir dĂ©couvert certaines pĂ©pites comme Revenus de l’Au-delĂ , le sujet de Temps PrĂ©sent, L’expĂ©rience extraordinaire de StĂ©phane Allix, sans bien sĂ»r oublier Anita Moorjani et le Docteur Jean Jacques Charbonnier, rĂ©flĂ©chissons une nouvelle fois sur l’hypothĂšse que le cerveau ne soit pas le siĂšge de la conscience, comme le font ces chercheurs courageux Pour la seconde partie, on rejoindra Et si la mort n’était qu’un passage, dĂ©jĂ  vu par ici. Et si tu n'existais pas » est l'une des chansons les plus romantiques puissantes en Ă©motions que la chanson francophone a connu. Il s'agit d'un tube de Joe Dassin qui a marquĂ© les gens sensibles Ă  l'amour, en exposant ses sentiments d'une maniĂšre trĂšs philosophique et chanson de Joe Dassin est parue en 1975, la mĂȘme annĂ©e de la sortie de la chanson L'Ă©tĂ© indien ». DĂ©cidĂ©ment, cette annĂ©e-lĂ , le chanteur Ă©tĂ© trĂšs inspirĂ© par l'amour. Et si tu n'existais pas » parle d'un amour rare qui parait pour certains, irrationnel. En effet, l'artiste rend cet amour, l'unique et la seule raison de vivre de celui qu'il aime. De sorte que, si jamais cette personne aimĂ©e n'aurait pas existĂ©, la vie ne vaudrait point le coup d'ĂȘtre semble que cet amour inspire Ă  trouver un sens Ă  la vie, il est le sens de la vie mĂȘme, et il sauve celui qu'il aime d'un nihilisme destructeur. L'auteur de la chanson va encore plus loin, il se dit mĂȘme dĂ©terminĂ© de crĂ©er cette personne au cas oĂč, elle n'Ă©tait pas inventer par Dieu. Cette dĂ©marche tĂ©moigne de la compatibilitĂ© idĂ©ale entre les deux personnes amoureuses. Cette chanson incarne parfaitement le concept de l'unique Ăąme sƓur, c'est-Ă -dire l'existence d'une seule personne dans le monde qui peut nous rendre heureux et qui dĂ©tient tout ce dont on s'agit d'un amour fou, d'un amour inconditionnel et d'un amour beau, qui fait d'une personne une raison de vivre, un objectif et un rĂȘve Ă  accomplir. L'existence sans cet amour est vaine et absurde. Ces paroles Ă  l'allure existentialiste sont Ă©crites par Pierre DelanoĂ« et Claude Lemesle sur une musique de Savlatore Cutugno. C'est ce mĂȘme trio qui a fait naĂźtre L'Ă©tĂ© indien ».

et si la mort n existait pas