Toutefois lâarticle 42 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voit que si le dĂ©fendeur nâa ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou encore celle de son choix sâil demeure Ă lâĂ©tranger. Enfin, le recours Ă la traduction assermentĂ©e peut-ĂȘtre nĂ©cessaire.
CodeDe ProcĂ©dure Civile 1993-1994. - serge guinchard / Livres Droit civil Codes civils. Format: ReliĂ©. Neuf Ă 35,06 âŹ. Occasion dĂšs 32,07 âŹ. Voir le produit.
Laprorogation de compĂ©tence prĂ©vue par l'article 42, alinĂ©a 2, du Code de procĂ©dure civile (N° Lexbase : L1198H47), applicable dans l'ordre international, ne permet pas d'attraire devant une juridiction française un dĂ©fendeur demeurant Ă l'Ă©tranger lorsque la demande formĂ©e contre lui et un codĂ©fendeur domiciliĂ© en France ne prĂ©sente pas, Ă
Lexpert judiciaire, qui doit remplir personnellement la mission qui lui est confiĂ©e (article 233 du Code de procĂ©dure civile), peut toutefois prendre lâinitiative de recueillir lâavis dâun autre technicien Ă condition que celui-ci soit dâune spĂ©cialitĂ© Ă©trangĂšre Ă la sienne (article 278 du mĂȘme code).Cet autre technicien est dĂ©nommĂ© sapiteur.La dĂ©cision dây recourir
Vay Nhanh Fast Money. Nous avions dĂ©jĂ citĂ© un arrĂȘt de septembre 2021, statuant dans le mĂȘme sens que ceux-ci Cass. 2e civ., 4 nov. 2021, n° P et Cass. 2e civ., 4 nov. 2021, n° NP Vu les articles 542 et 954 du code de procĂ©dure civile et 6, § 1, de la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales 6. Il rĂ©sulte des deux premiers de ces textes que lâappelant doit dans le dispositif de ses conclusions mentionner quâil demande lâinfirmation des chefs du dispositif du jugement dont il recherche lâanĂ©antissement, ou lâannulation du jugement. 7. En cas de non-respect de cette rĂšgle, la cour dâappel ne peut que confirmer le jugement, sauf la facultĂ© qui lui est reconnue, Ă lâarticle 914 du code de procĂ©dure civile, de relever dâoffice lacaducitĂ© de lâappel. Lorsque lâincident est soulevĂ© par une partie, ou relevĂ© dâoffice par le conseiller de la mise en Ă©tat, ce dernier, ou le cas Ă©chĂ©ant la cour dâappel statuant sur dĂ©fĂ©rĂ©, prononce la caducitĂ© de la dĂ©claration dappel si les conditions en sont Cette rĂšgle, qui instaure une charge procĂ©durale nouvelle pour les parties Ă la procĂ©dure dâappel ayant Ă©tĂ© affirmĂ©e par la Cour de cassation le 17 septembre 2020 2e Civ., 17 septembre 2020, pourvoi n° publiĂ© pour la premiĂšre fois dans un arrĂȘt publiĂ©, son application immĂ©diate dans les instances introduites par une dĂ©claration dâappel antĂ©rieure Ă la date de cet arrĂȘt, aboutirait Ă priver les appelants du droit Ă un procĂšs Pour infirmer les ordonnances du conseiller de la mise en Ă©tat et dĂ©clarer caduques les dĂ©clarations dâappel, les arrĂȘts retiennent dâune part que la rĂ©gularitĂ© de la dĂ©claration dâappel ne dispense pas lâappelant dâadresser dans le dĂ©lai de lâarticle 908 du code de procĂ©dure civile des conclusions rĂ©pondant aux exigences fondamentales en ce quâelles doivent nĂ©cessairement tendre, par la critique du jugement, Ă sa rĂ©formation ou Ă son annulation par la cour dâappel et dĂ©terminer lâobjet du litige, dâautre part, que les conclusions dĂ©posĂ©es dans le dĂ©lai de lâarticle 908 du code de procĂ©dure civile ne critiquent pas la dĂ©cision des premiers juges constatant la prescription de lâaction et comportent un dispositif qui ne conclut pas Ă lâannulation ou Ă lâinfirmation totale ou partielle du En statuant ainsi, la cour dâ appel a donnĂ© une portĂ©e aux articles 542 et 954 du code de procĂ©dure civile qui, pour ĂȘtre conforme Ă lâĂ©tat du droit applicable depuis le 17 septembre 2020, nâĂ©tait pas prĂ©visible pour les parties Ă la date Ă laquelle elles ont relevĂ© appel , soit le 4 septembre 2018, une telle portĂ©e rĂ©sultant de lâinterprĂ©tation nouvelle de dispositions au regard de la rĂ©forme de la procĂ©dure dâappel avec reprĂ©sentation obligatoire issue du dĂ©cret n° 2017-891 du 6 mai 2017, lâapplication de cette rĂšgle de procĂ©dure, Ă©noncĂ©e au & 6, instaurant une charge procĂ©durale nouvelle, dans lâinstance en cours et aboutissant Ă priver MM. [K], [CI], [ZS], [UI], [LM], [TZ], [JA], [BG], [FL], [D], [M], [W], [F], [C], Mme [MO], MM. [AU], [LW], [B], [YP], [T], Mme [J], MM. [PK] et [DM] [G], [N], [Z], [PU], [L], [IH], [VB] et [YZ] dâun procĂšs Ă©quitable au sens de lâarticle 6, § 1, de la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales. » Vu les articles 542 et 954 du code de procĂ©dure civile et 6, § 1, de la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales 5. Il rĂ©sulte des deux premiers de ces textes que lâappelant doit dans le dispositif de ses conclusions mentionner quâil demande lâinfirmation des chefs du dispositif du jugement dont il recherche lâanĂ©antissement, ou lâannulation du jugement. En cas de non-respect de cette rĂšgle, la cour dâappel ne peut que confirmer le jugement, sauf la facultĂ© qui lui est reconnue, Ă lâarticle 914 du code de procĂ©dure civile, de relever dâoffice la caducitĂ© de lâappel. Lorsque lâincident est soulevĂ© par une partie, ou relevĂ© dâoffice par le conseiller de la mise en Ă©tat, ce dernier, ou le cas Ă©chĂ©ant la cour dâappel statuant sur dĂ©fĂ©rĂ©, prononce la caducitĂ© de la dĂ©claration dappel si les conditions en sont Cette rĂšgle, qui instaure une charge procĂ©durale nouvelle pour les parties Ă la procĂ©dure dâappel ayant Ă©tĂ© affirmĂ©e par la Cour de cassation le 17 septembre 2020 2e Civ., 17 septembre 2020, pourvoi n° publiĂ© pour la premiĂšre fois dans un arrĂȘt publiĂ©, son application immĂ©diate dans les instances introduites par une dĂ©claration dâappel antĂ©rieure Ă la date de cet arrĂȘt, aboutirait Ă priver les appelants du droit Ă un procĂšs Pour dĂ©clarer caduque la dĂ©claration dâappel, lâarrĂȘt retient quâil est constant que le dispositif des conclusions du 19 octobre 2018 lire 4 janvier 2019, seules Ă©critures dĂ©posĂ©es par lâappelante dans le dĂ©lai prĂ©vu par lâarticle 908 du code de procĂ©dure civile, ne comporte aucune demande dâannulation ou dâinfirmation en tout ou partie du jugement dont appel et que lâexigence de conformitĂ© des conclusions de lâarticle 908 du code de procĂ©dure civile aux dispositions de lâarticle 954 du mĂȘme code ne prive en rien lâappelant du droit de conclure et de son droit dâ En statuant ainsi, la cour dâappel a donnĂ© une portĂ©e aux articles 542 et 954 du code de procĂ©dure civile qui, pour ĂȘtre conforme Ă lâĂ©tat du droit applicable depuis le 17 septembre 2020, nâĂ©tait pas prĂ©visible pour les parties Ă la date Ă laquelle il a Ă©tĂ© relevĂ© appel, soit le 19 octobre 2018, une telle portĂ©e rĂ©sultant de lâinterprĂ©tation nouvelle de dispositions au regard de la rĂ©forme de la procĂ©dure dâ appel avec reprĂ©sentation obligatoire issue du dĂ©cret n° 2017-891 du 6 mai 2017, lâapplication de cette rĂšgle de procĂ©dure instaurant une charge procĂ©durale nouvelle, dans lâinstance en cours aboutissant Ă priver la sociĂ©tĂ© Groupe Saint Germain dâun procĂšs Ă©quitable au sens de lâarticle 6, § 1, de la Convention de sauvegarde des droits de lâhomme et des libertĂ©s fondamentales. » Pour les appels formĂ©s Ă compter du 17 septembre 2020, l'intimĂ© aura un choix il conclut Ă la confirmation en soutenant que l'appel n'est pas soutenu, ou alors il saisit le CME d'un incident de caducitĂ©. Mais le premier arrĂȘt, publiĂ©, est plus troublant. En effet, si la solution posĂ© est la mĂȘme, les faits sont diffĂ©rents. L'appelant n'avait pas seulement omis une demande d'infirmation. Il ne critiquait pas le jugement. Et lĂ -dessus, ça pose question. Un appelant qui ne critique pas le jugement, et ne fit que reprendre ses prĂ©tentions de premiĂšre instance, rĂ©gularise-t-il des conclusions qui dĂ©terminent l'objet du litige ? Personnellement, je n'en suis pas convaincu. Nous Ă©tions alors plutĂŽt dans la veine de la jurisprudence du 31 janvier 2019 et 9 septembre 2021 admettant une caducitĂ© au motif que l'appelant, dans son dĂ©lai, n'a pas remis des conclusions qui dĂ©terminent l'objet du litige. Nous pensions avoir deux jurisprudences distinctes, mais l'Ă©cart semble se rĂ©duire, et il devient difficile de retrouver ses petits...
Lâinjonction de payer est une procĂ©dure permettant au crĂ©ancier dâobtenir un titre exĂ©cutoire une ordonnance dâinjonction de payer pour recouvrer sa crĂ©ance. Câest une procĂ©dure judiciaire peu onĂ©reuse, permettant au crĂ©ancier de contraindre rapidement son dĂ©biteur Ă honorer ses engagements. La premiĂšre phase de cette procĂ©dure nâest pas soumise au principe du contradictoire, lâordonnance dâinjonction de payer Ă©tant obtenue sur requĂȘte, sans aviser le dĂ©biteur de la procĂ©dure. Ce dernier disposera alors dâun dĂ©lai dâun mois pour faire opposition, ce qui aura pour effet de rĂ©tablir un dĂ©bat contradictoire devant le magistrat. A dĂ©faut dâopposition, le crĂ©ancier pourra faire apposer la formule exĂ©cutoire sur son ordonnance, disposant alors dâun titre lui permettant dâexercer des mesures dâexĂ©cution. La procĂ©dure dâinjonction de payer est prĂ©vue par les articles 1405 Ă 1425 du Code de procĂ©dure civile. I. Conditions dâapplication. A. CrĂ©ances susceptibles dâĂȘtre recouvrĂ©es par lâinjonction de payer. ConformĂ©ment Ă lâarticle 1405 du CPC, le dispositif sâapplique pour toutes les crĂ©ances statutaires », câest-Ă -dire dont le recouvrement est prĂ©vu par les statuts dâune sociĂ©tĂ©, dâune association ou dâun GIE. Il sâapplique Ă©galement aux crĂ©ances ayant une cause contractuelle », ce qui vise toutes les sommes stipulĂ©es au contrat [1], incluant les Ă©ventuelles pĂ©nalitĂ©s de retard ou encore les indemnitĂ©s dues en application dâune clause pĂ©nale [2]. En revanche, la procĂ©dure en injonction de payer ne pourra pas ĂȘtre utilisĂ©e pour obtenir des dommages-intĂ©rĂȘts, mĂȘme sâils rĂ©sultent de lâinexĂ©cution dâun contrat. Seront Ă©galement exclues de cette procĂ©dure les crĂ©ances rĂ©sultant de dĂ©lits, quasi-dĂ©lits et quasi-contrats [3]. Le dispositif ne prĂ©voit aucun plancher sâagissant du montant de la crĂ©ance Ă recouvrer. En revanche, la crĂ©ance doit avoir un montant dĂ©terminĂ©. Comme le prĂ©voit lâarticle 1405 du CPC, le montant la dĂ©termination de la crĂ©ance est fait en vertu des stipulations du contrat, y compris, le cas Ă©chĂ©ant, la clause pĂ©nale ». Il faut donc que le montant de lâobligation soit dĂ©terminĂ© initialement. Il en est de mĂȘme de la clause pĂ©nale qui peut ĂȘtre recouvrĂ©e par cette procĂ©dure, peu important Ă cet Ă©gard que lâarticle 1152 du Code civil offre au juge la possibilitĂ© de modĂ©rer une telle clause. B. Juridictions susceptibles de prononcer lâinjonction de payer. En vertu de lâarticle 1406 al. 1 du CPC, la demande est portĂ©e, selon le cas, devant le tribunal dâinstance, la juridiction de proximitĂ© ou devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou du tribunal de commerce, dans la limite de la compĂ©tence dâattribution de ces juridictions ». Le tribunal de grande instance se trouve donc compĂ©tent pour les demandes en paiement portant sur des crĂ©ances dâun montant supĂ©rieur Ă euros. Le tribunal dâinstance est compĂ©tent pour les crĂ©ances civiles dâun montant infĂ©rieur ou Ă©gal Ă euros ou les crĂ©ances relevant de sa compĂ©tence exclusive. La juridiction de proximitĂ© se trouve compĂ©tente pour les crĂ©ances civiles dâun montant infĂ©rieur ou Ă©gal Ă euros, hors compĂ©tence exclusive du juge dâinstance. Enfin, le prĂ©sident du tribunal de commerce se trouve compĂ©tent pour les crĂ©ances de nature commerciale quel que soit leur montant, mise Ă part en Alsace-Moselle, oĂč les injonctions de payer relatives aux crĂ©ances de nature commerciale se rĂ©partissent entre les tribunaux dâinstance et de grande instance selon que leur montant est ou non supĂ©rieur Ă euros. Cette compĂ©tence est dâordre public, sans toutefois faire Ă©chec aux compĂ©tences dâattributions particuliĂšres prĂ©vues par des textes spĂ©ciaux [4]. C. CompĂ©tence territoriale. Aux termes de lâalinĂ©a 2 de lâarticle 1406 du CPC, le juge territorialement compĂ©tent est celui du lieu oĂč demeure le ou lâun des dĂ©biteurs poursuivis ». Câest-Ă -dire, conformĂ©ment Ă lâarticle 43 du CPC, sâil sâagit dâune personne physique, du lieu oĂč celle-ci a son domicile ou, Ă dĂ©faut, sa rĂ©sidence ; sâil sâagit dâune personne morale, du lieu oĂč celle-ci est Ă©tablie ». En cas de pluralitĂ© de dĂ©biteurs, le crĂ©ancier pourra, comme le lui permet lâarticle 42 du CPC, choisir le tribunal du domicile de lâun dâeux. Sâagissant des dĂ©fendeurs domiciliĂ©s Ă lâĂ©tranger, il semblerait que la voie de lâinjonction de payer ne soit ouverte quâĂ condition que le dĂ©biteur ait au moins une rĂ©sidence en France [5]. En revanche, la rĂšgle est facilitĂ©e pour les dĂ©fendeurs situĂ©s au sein de lâUnion europĂ©enne, depuis la mise en place dâune procĂ©dure dâinjonction de payer spĂ©cifique [6]. Les rĂšgles relatives Ă la compĂ©tence territoriale sont Ă©galement dâordre public. II. La procĂ©dure dâinjonction de payer. Le mĂ©canisme se dĂ©roule en deux phases une phase non-contradictoire permettant au crĂ©ancier dâobtenir un titre qui, Ă dĂ©faut dâopposition du dĂ©biteur dans les dĂ©lais, pourra ĂȘtre revĂȘtu de la formule exĂ©cutoire. En cas de contestation, une audience contradictoire devant le magistrat Ă lâeffet dâapprĂ©cier le bienfondĂ© de la demande. A. Phase non-contradictoire. a La requĂȘte. La demande est formĂ©e par requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe par le crĂ©ancier ou par tout mandataire. Certaines mentions portĂ©es sur la requĂȘte sont obligatoires, telles que les noms, prĂ©noms, professions et domiciles des crĂ©ancier et dĂ©biteur ou, pour les personnes morales, leur forme, dĂ©nomination et siĂšge social. La requĂȘte doit Ă©galement contenir lâindication prĂ©cise du montant de la somme rĂ©clamĂ©e avec le dĂ©compte des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la crĂ©ance, ainsi que son fondement. Sây ajoutent les documents justificatifs qui, en application de lâarticle 1407, alinĂ©a 3, du CPC, doivent impĂ©rativement accompagner la requĂȘte, faute de quoi elle est irrecevable. Aucun formalisme nâest imposĂ© pour la requĂȘte en injonction de payer, Ă condition quâelle soit datĂ©e et signĂ©e. b Lâordonnance. Le magistrat saisi se prononce au vu des documents produits » [7]. Lorsque la demande lui paraĂźt fondĂ©e », il rend une ordonnance portant injonction de payer, qui peut, Ă©ventuellement, ne porter que sur une partie de la demande. Lâordonnance et la requĂȘte sont alors conservĂ©es Ă titre de minute au greffe, ainsi que les documents produits Ă lâappui de la requĂȘte. Le dĂ©biteur pourra ainsi, avant de former opposition, en prendre connaissance et dĂ©cider en connaissance de cause des suites Ă apporter. Lorsque la demande ne lui paraĂźt pas fondĂ©e, le juge rejette la requĂȘte. La dĂ©cision, qui nâa pas autoritĂ© de la chose jugĂ©e, est sans recours pour le crĂ©ancier, sauf Ă celui-ci Ă procĂ©der selon les voies de droit commun. Si le crĂ©ancier entend nĂ©anmoins poursuivre le recouvrement de sa crĂ©ance, il lui appartiendra de saisir les tribunaux selon les voies de droit commun [8]. Si le crĂ©ancier avait procĂ©dĂ© Ă une saisie conservatoire, le juge du fond peut encore ĂȘtre valablement saisi conformĂ©ment aux exigences de lâarticle R. 551-7 du Code des procĂ©dures civiles dâexĂ©cution, dans le mois qui suit lâordonnance de rejet. c La signification. Lâarticle 1411 du CPC impose quâune copie certifiĂ©e conforme de la requĂȘte et de lâordonnance soit signifiĂ©e, Ă lâinitiative du crĂ©ancier, Ă chacun des dĂ©biteurs, au plus tard dans les six mois Ă compter de lâordonnance. Ă dĂ©faut, celle-ci sera considĂ©rĂ©e comme non-avenue. Lâacte de signification doit faire sommation au dĂ©biteur de payer au crĂ©ancier le montant de la somme fixĂ©e par lâordonnance, ainsi que les intĂ©rĂȘts et frais de greffe dont le montant est prĂ©cisĂ©. Il doit Ă©galement faire sommation au dĂ©biteur, dans le cas oĂč il a Ă faire valoir des moyens de dĂ©fense, de former opposition. Le tribunal devant lequel lâopposition doit ĂȘtre portĂ©e est indiquĂ©, de mĂȘme que les formes dans lesquelles lâopposition doit ĂȘtre faite. Lâacte doit enfin avertir le dĂ©biteur quâil lui est possible de prendre connaissance au greffe des documents produits par le crĂ©ancier, et quâĂ dĂ©faut dâopposition dans le dĂ©lai indiquĂ©, il ne pourra plus exercer aucun recours et pourra ĂȘtre contraint par toutes voies de droit de payer les sommes rĂ©clamĂ©es. d Lâopposition de la formule exĂ©cutoire. Ă dĂ©faut dâopposition par le dĂ©biteur dans un dĂ©lai dâun mois, le crĂ©ancier peut demander lâapposition de la formule exĂ©cutoire sur lâordonnance dâinjonction, ultime Ă©tape de la procĂ©dure. Le crĂ©ancier dispose dâun dĂ©lai dâun mois suivant lâexpiration du dĂ©lai dâopposition ou le dĂ©sistement du dĂ©biteur. En application de lâarticle 1422 du CPC, lâordonnance portant injonction de payer revĂȘtue de la formule exĂ©cutoire produit tous les effets dâun jugement contradictoire. Elle constitue une dĂ©cision de justice au sens de lâarticle L. 511-2 du Code des procĂ©dures civiles dâexĂ©cution, permettant ainsi au crĂ©ancier dâexercer des mesures dâexĂ©cution. B. Phase contradictoire. Deux moyens permettent la rĂ©introduction du dĂ©bat contradictoire lâopposition prĂ©vue par les articles 1412 et suivants du CPC, et lâutilisation de voies de recours. a Lâopposition par le dĂ©biteur. Le dĂ©biteur peut vouloir contester le bien-fondĂ© de la crĂ©ance en invoquant, par exemple la qualitĂ© dĂ©fectueuse dâune livraison ; le montant trop Ă©levĂ© du prix de venteâŠ, ou la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure arguant, par exemple, de lâincompĂ©tence du juge. Pour ce faire, il doit faire opposition. Lâarticle 1416 du CPC distingue divers dĂ©lais pour faire opposition selon que la signification de lâordonnance a Ă©tĂ© faite Ă personne ou non. Si la signification a Ă©tĂ© faite Ă personne, lâopposition doit ĂȘtre formĂ©e dans le mois qui suit la signification. En revanche, si la signification nâa pas Ă©tĂ© faite Ă personne, lâopposition est recevable jusquâĂ lâexpiration du dĂ©lai dâun mois suivant le premier acte signifiĂ© Ă personne, ou Ă dĂ©faut, suivant la premiĂšre mesure dâexĂ©cution ayant pour effet de rendre indisponibles en tout ou partie les biens du dĂ©biteur. Lâopposition est formĂ©e par dĂ©claration sur papier libre, datĂ©e et signĂ©e, directement par le dĂ©biteur ou par un mandataire librement choisi avocat, huissier ou toute autre personne munie dâun pouvoir spĂ©cial si elle nâest pas avocat. Elle est dĂ©posĂ©e contre rĂ©cĂ©pissĂ© ou envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception dans ce cas, la date de lâopposition est celle figurant sur le rĂ©cĂ©pissĂ© dâenvoi, au greffe de la juridiction dont le juge ou le prĂ©sident a rendu lâordonnance dâinjonction de payer. Le greffe, qui ne peut quâenregistrer lâopposition, ne sera pas compĂ©tent pour apprĂ©cier lâĂ©ventuelle tardivetĂ© de lâopposition au regard de cette date. Quel que soit le fondement de lâopposition, celle-ci nâa pas Ă ĂȘtre motivĂ©e. b Les effets de lâopposition. Le principal effet de lâopposition consiste en la restauration du dĂ©bat contradictoire. Aux termes de lâarticle 1413 du CPC, lâopposition a pour effet de saisir le tribunal de la demande initiale du crĂ©ancier et de lâensemble du litige ». Par application de lâarticle 1418 du CPC, le greffier convoque les parties Ă lâaudience par lettre recommandĂ©e avec demande dâavis de rĂ©ception. Cette convocation doit ĂȘtre adressĂ©e Ă toutes les parties, mĂȘme celles qui nâauraient pas formĂ© opposition La convocation prĂ©cise la date Ă laquelle lâaffaire sera soumise au tribunal. Aucun dĂ©lai particulier nâest imposĂ© Ă ce propos. c Lâaudience devant le magistrat. Lâaudience qui fait suite Ă lâopposition est soumise aux formalitĂ©s procĂ©durales ordinaires. Sâagissant des rĂšgles relatives tant Ă la comparution quâĂ lâassistance et Ă la reprĂ©sentation des parties devant le tribunal dâinstance et la juridiction de proximitĂ©, les parties peuvent se dĂ©fendre elles-mĂȘmes ou choisir dâĂȘtre reprĂ©sentĂ©es selon les rĂšgles ordinaires de reprĂ©sentation en justice. Elles ne peuvent en revanche se contenter de dĂ©poser leur dossier, la procĂ©dure Ă©tant orale conformĂ©ment au droit commun des articles 843 et 871 du CPC. Devant le tribunal de grande instance, lâarticle 1418, alinĂ©a 8 du CPC prĂ©voit que le crĂ©ancier doit constituer avocat dans un dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la notification. DĂšs quâil est constituĂ©, lâavocat du crĂ©ancier en informe le dĂ©biteur, par lettre recommandĂ©e avec demande dâavis de rĂ©ception, lui indiquant quâil dispose Ă son tour dâun dĂ©lai de quinze jours pour constituer avocat. Les avocats respectifs des parties doivent adresser au greffe une copie des actes de constitution. Si aucune des parties ne comparaĂźt devant le tribunal, le magistrat constate lâextinction de lâinstance. Devant le tribunal de grande instance, le prĂ©sident peut Ă©galement constater lâextinction de lâinstance dans le cas oĂč le crĂ©ancier ne constitue pas avocat dans le dĂ©lai de quinzaine prĂ©vue Ă lâarticle 1418 du CPC. Dans les deux cas, lâextinction de lâinstance rend non avenue lâordonnance portant injonction de payer ». Le crĂ©ancier pourra cependant prĂ©senter une nouvelle requĂȘte en injonction de payer ou assigner le dĂ©biteur en paiement selon le droit commun. Le code de procĂ©dure civile ne contient aucune disposition relative Ă lâinstruction de lâaffaire. Il sera donc fait appel aux rĂšgles applicables devant la juridiction saisie. Le contradictoire sâimpose dans les conditions du droit commun. Enfin, le juge pourra, en application de lâarticle 92 du CPC, soulever dâoffice son incompĂ©tence dâattribution [9]. C. Les voies de recours. a Pas dâappel possible contre lâordonnance dâinjonction. Lâarticle 1422 alinĂ©a 2, du CPC dispose que lâordonnance portant injonction de payer revĂȘtue de la formule exĂ©cutoire nâest pas susceptible dâappel, mĂȘme si elle accorde des dĂ©lais de paiement. Seule la voie de lâopposition est ouverte au dĂ©biteur, Ă condition quâelle soit exercĂ©e dans les dĂ©lais. Le recours en cassation nâest admis que de façon trĂšs exceptionnelle, dans le cas oĂč la formule exĂ©cutoire aurait Ă©tĂ© apposĂ©e dans des conditions irrĂ©guliĂšres [10]. Il peut en revanche ĂȘtre fait tierce opposition Ă une ordonnance dâinjonction de payer revĂȘtue de la formule exĂ©cutoire. Une caution peut par exemple faire tierce opposition Ă lâordonnance lorsque lâinjonction a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e contre un dĂ©biteur principal qui sâest abstenu de former contredit Ă lâordonnance et nâa fait valoir aucun moyen de dĂ©fense [11]. b Voies de recours ordinaires Ă lâencontre du jugement rendu sur opposition. En revanche, dĂšs lors que le dĂ©biteur aura fait opposition, le jugement rendu sur opposition sera susceptible dâune voie de recours dans les conditions de droit commun, dans la mesure oĂč ce jugement se substitue Ă lâordonnance dâinjonction de payer. Le jugement sera donc susceptible dâappel, Ă condition quâil porte sur une crĂ©ance supĂ©rieure Ă euros, Ă dĂ©faut de quoi le jugement sera rendu en dernier ressort. III. Les injonctions de payer spĂ©cifiques et lâinjonction de payer europĂ©enne. A. DiversitĂ©s des injonctions de payer. Dans la mesure oĂč lâinjonction de payer est applicable Ă lâensemble des juridictions, le crĂ©ancier sera tenu de respecter les particularitĂ©s Ă©ventuellement applicables pour chacune dâelles. Ă noter Ă©galement quâil existe des procĂ©dures dâinjonction de payer spĂ©cifique pour certaines matiĂšres, telle par exemple la procĂ©dure prĂ©vue pour le recouvrement des charges de copropriĂ©tĂ© [12], ou encore pour le remboursement des allocations chĂŽmages [13]. En matiĂšre pĂ©nale Ă©galement, la victime dâune infraction peut recourir Ă la procĂ©dure dâinjonction de payer pour obtenir la rĂ©paration de son prĂ©judice soit Ă la suite du procĂšs-verbal constatant lâaccord consĂ©cutif Ă une mĂ©diation, ou dans le cadre de lâordonnance du prĂ©sident du tribunal validant une composition pĂ©nale. Dans ces deux hypothĂšses en effet, il est rĂ©sultĂ© un accord entre la victime et lâauteur des faits sur le montant de lâindemnisation due, ce qui explique que la procĂ©dure dâinjonction soit permise. B. ProcĂ©dure dâinjonction de payer europĂ©enne. Cette procĂ©dure est rĂ©gi par le rĂšglement CE n°1896/2006 du 12 dĂ©cembre 2006, dont lâessentiel est codifiĂ© aux articles 1424 Ă 1425 du CPC. a Champ dâapplication. La procĂ©dure dâinjonction de payer europĂ©enne est limitĂ©e aux litiges transfrontaliers. Elle sâapplique aux litiges dans lesquels au moins une des parties a son domicile ou sa rĂ©sidence habituelle dans un Ătat de lâUnion europĂ©enne autre que lâĂtat membre de la juridiction saisie, sans ĂȘtre applicable au Danemark, dans les collectivitĂ©s dâoutre-mer ou en Nouvelle-CalĂ©donie. Il ne peut ĂȘtre recouru Ă la procĂ©dure dâinjonction de payer europĂ©enne quâen matiĂšre civile et commerciale, au sens du droit de lâUnion europĂ©enne, Ă lâexclusion des matiĂšres fiscales, douaniĂšres et administratives, applicables aux rĂ©gimes matrimoniaux, aux testaments et successions. Lâinjonction de payer europĂ©enne ne concerne en outre que les crĂ©ances dĂ©coulant dâune obligation contractuelle, Ă moins quâune obligation non contractuelle nâait fait lâobjet dâun accord entre les parties, dâune reconnaissance de dette, ou ne concerne des dettes liquides dĂ©coulant de la propriĂ©tĂ© conjointe dâun bien. La crĂ©ance doit ĂȘtre une crĂ©ance de somme dâargent, dont le montant est dĂ©terminĂ© et chiffrĂ©. b La demande. La demande dâinjonction de payer europĂ©enne est formulĂ©e par le crĂ©ancier ou son reprĂ©sentant. ConformĂ©ment Ă lâarticle 1424-2 du CPC, le formulaire de demande dâinjonction de payer europĂ©enne est remis ou adressĂ© par voie postale au greffe de la juridiction. Ă noter quâil existe un formulaire type, dit formulaire A, accompagnĂ© dâune notice explicative, qui impose la fourniture de nombreuses informations qui doivent ĂȘtre fournies en langue française. La plupart sont obligatoires. La demande doit ainsi faire Ă©tat du nom, de lâadresse des parties et, le cas Ă©chĂ©ant, de leurs reprĂ©sentants, ainsi que de la juridiction saisie de la demande. Elle doit mentionner le montant de la crĂ©ance, notamment en principal, frais, intĂ©rĂȘts et pĂ©nalitĂ©s contractuelles le cas Ă©chĂ©ant. Lorsque des intĂ©rĂȘts sont rĂ©clamĂ©s sur la crĂ©ance, le taux dâintĂ©rĂȘt et la pĂ©riode pour laquelle ils sont rĂ©clamĂ©s doivent ĂȘtre portĂ©s sur la demande, Ă moins quâil ne sâagisse dâintĂ©rĂȘts lĂ©gaux automatiquement ajoutĂ©s au principal en vertu du droit de lâĂtat membre dâorigine. Si la demande est incomplĂšte, rĂ©digĂ©e en langue Ă©trangĂšre, ou ne rĂ©pond pas aux exigences lĂ©gales, le juge peut inviter le demandeur Ă la complĂ©ter ou la rectifier dans le dĂ©lai quâil fixe. Si la demande ne remplit pas les conditions prĂ©vues ou si elle est manifestement infondĂ©e, elle peut ĂȘtre rejetĂ©e dans son intĂ©gralitĂ©. Le juge dispose Ă©galement de la facultĂ© de lâaccueillir partiellement. Lâinjonction de payer europĂ©enne est signifiĂ©e, Ă lâinitiative du demandeur, au dĂ©fendeur, avec une copie du formulaire de demande. c Lâopposition ouverte au dĂ©biteur. Le dĂ©biteur informĂ© de lâinjonction de payer europĂ©enne a trente jours Ă compter de la signification de lâordonnance dâinjonction de payer pour former opposition. Lâopposition, signĂ©e par le dĂ©fendeur, est portĂ©e devant la juridiction dont Ă©mane lâinjonction de payer europĂ©enne, et formĂ©e devant son greffe par dĂ©claration contre rĂ©cĂ©pissĂ© ou lettre recommandĂ©e. Lâopposition rĂ©guliĂšrement formĂ©e ouvre une procĂ©dure ordinaire devant la juridiction saisie. ConformĂ©ment Ă lâarticle 1424-9 du CPC, le tribunal statue sur la demande en recouvrement et connaĂźt, dans les limites de sa compĂ©tence dâattribution, de la demande initiale et de toutes les demandes incidentes et dĂ©fenses au fond. Si aucune des parties ne se prĂ©sente, lâarticle 1424-11 du CPC prĂ©voit que le tribunal constate lâextinction de lâinstance, ce qui rend non avenue lâinjonction de payer europĂ©enne. Ă dĂ©faut, le tribunal rend un jugement sur opposition qui se substitue Ă lâinjonction de payer europĂ©enne en application de lâarticle 1424-12 du CPC. Ce jugement peut faire lâobjet dâun appel lorsque le montant de la demande excĂšde le taux de la compĂ©tence en dernier ressort du tribunal. d Le rĂ©examen de lâinjonction de payer europĂ©enne. A cĂŽtĂ© du droit dâopposition, il existe une possibilitĂ© de rĂ©examen de lâinjonction de payer europĂ©enne. Cette procĂ©dure est ouverte aux termes de lâarticle 20 du rĂšglement no 1896/2006 de 12 dĂ©cembre 2006, quand lâinjonction de payer europĂ©enne a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement signifiĂ©e, mais que la signification nâest pas intervenue en temps utile pour permettre au dĂ©fendeur qui nâaurait commis aucune faute Ă ce propos de prĂ©parer sa dĂ©fense. Elle est Ă©galement ouverte lorsque, pour cause de force majeure ou de circonstances extraordinaires, et sans faute de sa part, le dĂ©fendeur nâa pu contester la crĂ©ance, ou sâil est manifeste que lâinjonction de payer a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă tort. Pour le crĂ©ancier, câest sans doute une des faiblesses principales de cette procĂ©dure, qui semble offrir une sorte de double droit dâopposition » pour le dĂ©biteur. e LâexĂ©cution. Le demandeur est tenu de fournir aux autoritĂ©s chargĂ©es de lâexĂ©cution dans lâĂ©tat membre dâexĂ©cution une copie de lâinjonction de payer en fournissant, le cas Ă©chĂ©ant, la traduction de lâinjonction de payer dans la langue officielle de lâĂ©tat membre dâexĂ©cution ou dans une autre langue que cet Ătat membre dâexĂ©cution aura dĂ©clarĂ© pouvoir accepter. Lorsque le dĂ©fendeur a demandĂ© le rĂ©examen, la juridiction compĂ©tente de lâĂ©tat membre dâexĂ©cution peut choisir de limiter la procĂ©dure dâexĂ©cution Ă des mesures conservatoires ; subordonner lâexĂ©cution Ă la constitution dâune sĂ»retĂ© quâelle dĂ©termine ; dans des circonstances exceptionnelles, suspendre la procĂ©dure dâexĂ©cution. Sur demande du dĂ©fendeur, lâexĂ©cution peut ĂȘtre refusĂ©e par la juridiction compĂ©tente dans lâĂ©tat membre dâexĂ©cution, si lâinjonction de payer europĂ©enne est incompatible avec une dĂ©cision rendue ou une injonction dĂ©livrĂ©e antĂ©rieurement dans tout Ă©tat membre ou dans un pays tiers lorsque la dĂ©cision rendue ou lâinjonction dĂ©livrĂ©e antĂ©rieurement lâa Ă©tĂ© entre les mĂȘmes parties dans un litige ayant la mĂȘme cause, et que, la dĂ©cision rendue ou lâinjonction dĂ©livrĂ©e antĂ©rieurement rĂ©unit les conditions nĂ©cessaires Ă sa reconnaissance dans lâĂ©tat membre dâexĂ©cution, et que lâincompatibilitĂ© nâaurait pas pu ĂȘtre invoquĂ©e au cours de la procĂ©dure judiciaire dans lâEtat membre dâorigine. f Les frais. Devant le tribunal de commerce, les frais de la procĂ©dure sont avancĂ©s par le demandeur et consignĂ©s au greffe au plus tard dans les quinze jours de la demande. Lâopposition est reçue sans frais par le greffier. Celui-ci invite sans dĂ©lai le demandeur, par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, Ă consigner les frais de lâopposition au greffe dans le dĂ©lai de quinze jours de la demande. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Civ. 2e, 8 fĂ©vr. 1989, Bull. civ. II, no 34 ; D. 1989. IR 68 ; JCP 1989. IV. 132. [2] Com. 14 juin 1971, Bull. civ. IV, no 169 ; D. 1971. 626. [3] Com. 16 juill. 1985, Bull. civ. IV, no 214. [4] Comme par exemple les actions relatives Ă lâapplication du chapitre Ier du titre Ier du livre III du Code de la consommation relevant de la compĂ©tence exclusive du tribunal dâinstance. [5] T. paix Saint-Malo, 3 fĂ©vr. 1958, D. 1958. 124 ; RTD civ. 1958. 311, no 14, obs. P. Raynaud. - T. com. Seine, 18 fĂ©vr. 1965, Gaz. Pal. 1965. 1. 406. [6] Cf Infra [7] ConformĂ©ment Ă lâarticle 1409 du CPC. [8] C. pr. civ., art. 1409, al. 2. [9] Limoges, 16 janv. 1991, D. 1992. Somm. 124, obs. Julien. [10] Civ. 2e, 2 avr. 1997, no [11] Civ. 1re, 10 dĂ©c. 1991, no arrĂȘt no 1, Bull. civ. I, no 348 ; Gaz. Pal. 1992. 1. Pan. 75. [12] Lâarticle 60 du dĂ©cret no 67-223 du 17 mars 1967 relatif au statut de la copropriĂ©tĂ©. [13] R. 1235-1 et suivants du Code du travail.
Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 42 EntrĂ©e en vigueur 1981-05-14 La juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. S'il y a plusieurs dĂ©fendeurs, le demandeur saisit, Ă son choix, la juridiction du lieu oĂč demeure l'un d'eux. Si le dĂ©fendeur n'a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou celle de son choix s'il demeure Ă l'Ă©tranger.
La déclaration d'appel prévue à l'article 901 du code de procédure civile doit mentionner le nom des représentants des intimés en premiÚre le cas prévu au deuxiÚme alinéa de l'article 930-1, l'appelant remet au greffe ou lui adresse par lettre recommandée avec demande d'avis de réception autant d'exemplaires de la déclaration qu'il y a d'intimés et de représentants, plus deux. Le greffier adresse aussitÎt un exemplaire à chacun de ces représentants par lettre la déclaration d'appel est faite par voie postale, le greffe enregistre l'acte à la date figurant sur le cachet du bureau d'émission et adresse à l'appelant un récépissé par tout moyen.
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article 42 code de procédure civile